Chaque année, les Français consomment plus de 2 million de tonnes de sucre.
Les étalages des supermarchés sont remplis de produits transformés qui contiennent du sucre.
Les Français consomment en moyenne entre 25 à 35 kg de sucre par an.
Quand on sait qu’un petit morceau de sucre ne pĂšse que 6 grammes, cela nous donne une idĂ©e du nombre de morceaux que certains doivent ingĂ©rer dans l’annĂ©e…
Pour une française ou un français qui consommerait 35 kg de sucre par an, cela représente 5833 morceaux de sucre !!!
Notre consommation actuelle est plus de 10 fois supérieure à la consommation de sucre lors du siÚcle dernier.
Le sucre est vraiment partout !
Dans les sodas, dans le cidre, dans la biĂšre, dans les biscuits, dans le chocolat, dans les confitures, dans les gĂąteaux, dans les yaourts, dans les sirops, dans les crĂšmes dessert, le sucre est absolument partout…Â
Les enjeux commerciaux sont considérables, et le lobby du sucre est tenu par une dizaine de multinationales.
Et elles n’hĂ©sitent pas Ă dĂ©penser des millions d’euros chaque annĂ©e pour dĂ©fendre et pour entretenir ce marchĂ© trĂšs juteux.
Et au bout de ce circuit de consommations, il y a vous, il y a moi, il y a nous et nos cerveaux.
Notre cerveau, et les cellules qui le composent, ont besoin de glucose pour fonctionner.
Sans glucose, le cerveau manque de sa principale source d’Ă©nergie.
Les hydrates de carbone présents dans notre alimentation sont indispensables pour que notre corps puisse les transformer en glucose.
Quand notre organisme manque de glucose, cela peut provoquer des pertes d’attention, des trous de mĂ©moire.Â
A contrario, quand notre organisme dispose de tout le glucose nécessaire pour fonctionner, les fonctions cognitives du cerveau sont optimales.
Quand un adulte consomme 200 g de glucose par jour, il y a environ 130 g qui est consommé par le cerveau.
Tous les jours, dans notre alimentation courante, nous pouvons trouver des sources de glucose en consommant du pain, des pĂątes, du riz, du miel et des fruits.Â
Le sucre en excĂšs, sous toutes ses formes, est le meilleur ami des gens obĂšses.Â
Pour les personnes en surpoids, c’est une source intarissable de plaisirs et de satisfactions.
Pour perdre du poids, vous devez stopper ou ralentir votre consommation de sucre pour dĂ©stocker la graisse, et en mĂȘme temps, votre cerveau en a besoin pour fonctionner.
Alors comment faire, comment gĂ©rer ce paradoxe de besoin alimentaire ?Â
Et Ă qui doit-on s’adresser en premier pour diminuer sa consommation de sucre facilement ?
Vous l’avez devinĂ© : vous devez soumettre cette suggestion Ă votre inconscient…
Le sucre : une drogue douce en accĂšs libre
Aujourd’hui, tout le monde sait que la surconsommation de sucre peut provoquer exactement les mĂȘmes phĂ©nomĂšnes de dĂ©pendance que des drogues dures.
C’est bien pour cela que quand vous souhaitez perdre du poids, le thĂšme du sucre est un sujet trĂšs sĂ©rieux.
Quand vous vivez un événement positif, votre cerveau sécrÚte une hormone : la dopamine.
On dit trĂšs souvent que la dopamine est l’hormone du bien-ĂȘtre.
AprÚs avoir mangé quelque chose de sucré, on a tendance à se sentir bien, à se sentir apaisé.
C’est tout simplement parce que votre cerveau va sĂ©crĂ©ter de la dopamine, et ainsi, votre cerveau comprend que l’expĂ©rience est positive, sans danger et potentiellement renouvelable.
Et comme nous sommes des ĂȘtres humains et que nous recherchons le plaisir avant tout, notre cerveau va faire des bons ancrages avec le sucre et il est susceptible de programmer des comportements Ă rĂ©pĂ©tition.
Et si comportements Ă rĂ©pĂ©tition il y a, votre cerveau va s’adapter, et il va gĂ©nĂ©raliser ces stimulations frĂ©quentes.
Et c’est comme ça que commence une addiction.
Quand le cerveau prend du plaisir, c’est comme en amour : il devient aveugle !
Quand le cerveau veut son shoot de dopamine, il ne voit plus le danger et il renforce l’adoption du comportement.
Il accepte la dĂ©pendance…
Et une fois ce processus automatisĂ©, une personne qui consomme beaucoup de sucre peut avoir beaucoup de mal Ă s’en dĂ©faire.
Et cela s’explique par le fait que les produits sucrĂ©s peuvent altĂ©rer un systĂšme trĂšs important pour nos comportements : notre systĂšme de freinage.
Et oui, votre cerveau, comme votre voiture, Ă un systĂšme de freinage qui se compose de neurones inhibiteurs.Â
Et quand vous consommez du sucre en abondance, vous allez avoir beaucoup plus de mal à prendre des décisions et à résister aux tentations que votre cerveau va provoquer.
Les effets du sucre sur notre corps
Vous souhaitez conserver votre jeunesse Ă©ternelle ?
Et bien arrĂȘtez de consommer du sucre !
Les effets du sucre sur le corps sont terribles.
La prochaine fois que vous allez boire votre boisson sucrĂ©e, que vous allez manger votre petit bonbon : souvenez-vous que le sucre favorise le vieillissement prĂ©maturĂ© de la peau, quâil perturbe la digestion, et quâil favorise l’inflammation des tissus, les gaz intestinaux, Les problĂšmes de reins, l’affaiblissement du systĂšme immunitaire, et il est souvent la cause de la fatigue chronique.
Et pour celles et ceux qui cherchent Ă maintenir une plastique parfaite et qui cherchent l’Ăąme sĆur, le grand amour sur la plage cet Ă©tĂ© : gare Ă l’augmentation de la graisse abdominale et des bourrelets autour de la taille !
Mais ça encore, ce n’est pas le plus grave.
Les choses se compliquent quand on se penche sérieusement sur les effets du sucre sur notre santé.
Il y a un risque réel de développer des formes de cirrhose du foie et de diabÚte.
Ă force d’inflammation hĂ©patique, il y a un rĂ©el risque de dĂ©velopper une fibrose, et dans la continuitĂ©, une cirrhose, qui a le mĂȘme peut se transformer en cancer du foie.Â
Dans le pire des cas, les gros consommateurs de sucre peuvent se retrouver Ă dĂ©velopper la maladie du soda, c’est le joli nom de ce que l’on appelle la maladie de NASH, une stĂ©atohĂ©patite non alcoolique (« non alcoholic steatohepatitis » en anglais).Â
Si vous connaissez Pierre MĂ©nĂšs, le fameux journaliste sportif, vous savez qu’il a eu la maladie de Nash et qu’il a Ă©tĂ© obligĂ© de subir une double greffe foie et rein.
Quand vous avez besoin d’un coup de fouet, d’un apport d’Ă©nergie immĂ©diat, tournez-vous vers les produits sucrĂ©s naturels.Â
Et si vous ĂȘtes au point oĂč vous n’arrivez plus du tout Ă avoir le contrĂŽle sur votre consommation de sucre, cela veut dire qu’il est grand temps pour vous de faire un travail sur vous-mĂȘme pour reprendre le contrĂŽle et arrĂȘter vos pulsions sucrĂ©es…
Les effets du sucre sur nos comportements
Aaaaaah ! Quel bonheur de rentrer dans une boulangerie, dans une pĂątisserie, dans une chocolaterie, et d’avoir ce petit plaisir d’anticipation, ce petit plaisir qui va ĂȘtre assouvi trĂšs bientĂŽt, dĂšs qu’on va croquer le chocolat, dĂšs que l’on va dĂ©guster le gĂąteau, et que notre palais va ĂȘtre envahi par cette douceur⊠quel bonheur !
Oui… mais Ă quel prix !
Au-delà du gros ventre et des bourrelets, le prix des sucreries se paye aussi en dégradation de comportements.
Et pour comprendre pourquoi le sucre provoque une altĂ©ration des comportements, on doit se pencher sur l’organe et sur le processus physiologique qui est Ă l’origine de la gestion et de la production d’Ă©nergie dans le corps : le pancrĂ©as et l’insuline.
Tout part du pancrĂ©as et de l’insuline.
Quand vous ĂȘtes en baisse d’Ă©nergie, quand vous manquez de sucre dans le corps, votre cerveau va gĂ©nĂ©rer un signal pour vous inciter Ă manger un aliment qui va permettre une assimilation rapide d’Ă©nergie.
Vous consommez un aliment plus ou moins sucrĂ©, et Ă partir de ce moment-lĂ , le pancrĂ©as va commencer Ă faire son travail et il va sĂ©crĂ©ter de l’insuline.
L’insuline va permettre de faire rentrer le glucose dans les cellules.
Les cellules vont utiliser le glucose comme source principale d’Ă©nergie, et au besoin, le glucose est susceptible d’ĂȘtre redirigĂ© vers le foie ou les muscles afin de les stocker en rĂ©serve pour utilisation ultĂ©rieure.
Et quand tout se passe normalement, votre niveau d’Ă©nergie augmente, ainsi que la sensation de bien-ĂȘtre qui va avec.
Maintenant, qu’est-ce qui se passe si, par exemple, vous n’avez pas la possibilitĂ© de satisfaire votre besoin de sucre ?
Et bien vous risquez ce que l’on appelle l’hypoglycĂ©mie rĂ©actionnelle !
Quand vous manquez de sucre dans le sang, votre corps se trouve dans un Ă©tat plus ou moins prononcĂ© d’hypoglycĂ©mie.
Ce qui veut dire que quelque part, il y a une forme de fatigue qui s’installe.
Et tout le monde le sait, lorsque l’on se trouve dans des Ă©tats de fatigue plus ou moins avancĂ©s, on devient particuliĂšrement irritable.
Certaines personnes peuvent aller jusquâĂ ressentir de l’anxiĂ©tĂ© ou de la colĂšre.
Ce qui est tout Ă fait normal car dans cet Ă©tat lĂ , nous sommes dans un Ă©tat de faiblesse et par instinct de conservation, notre corps enclenche des mĂ©canismes dâurgence ou de dĂ©fense.
Ă ce moment-lĂ , c’est comme si notre cerveau n’a plus qu’une seule idĂ©e en tĂȘte : remonter le taux de sucre dans le sang.
Et en gĂ©nĂ©ral, on finit toujours par arriver Ă ses fins…
LĂ on vient d’aborder un scĂ©nario plus ou moins classique, un scĂ©nario que tout le monde connaĂźt et auquel tout le monde est soumis.
Le cas classique d’une personne qui n’est pas forcĂ©ment dans une consommation excessive de sucre, et qui a besoin de sa dose naturelle.
Maintenant, qu’est-ce qui se passe chez les personnes qui ont une consommation excessive d’aliments sucrĂ©s ?
Pour mieux comprendre l’emprise que peut avoir le sucre sur nos comportements, des scientifiques amĂ©ricains ont fait beaucoup de recherches sur les dĂ©linquants enfermĂ©s en prison.
Et ils ont remarqué que chez les délinquants, la consommation de sucre sous toutes ses formes est trÚs élevée.
Une nourriture trĂšs sucrĂ©e va favoriser l’Ă©mergence de comportements avec prise de risque et il va favoriser les comportements soumis Ă l’impulsivitĂ©.
Ce sont souvent des profils qui sont assujetties Ă leur circuit de rĂ©compense, et donc Ă une forme d’accoutumance et d’addiction qui va les pousser Ă une forme d’agressivitĂ© si le besoin n’est pas comblĂ©.
Dans certains cas, cela peut mĂȘme engendrer un trouble du dĂ©ficit de l’attention, si ce n’est pas de l’hyperactivitĂ©.
Entre les accoutumances et la recherche de pics d’adrĂ©naline, quoi de plus normal que ce profil de personnes dĂ©veloppent naturellement des comportements violents et un tempĂ©rament qui puise sa source dans la colĂšre.
Maintenant, sans aller jusqu’Ă ces extrĂȘmes, et sans parler de dĂ©linquance, une personne lambda peut ĂȘtre soumise Ă ce phĂ©nomĂšne.
Les conséquences sociales sont moins lourdes, les conséquences juridiques aussi, mais néanmoins, les conséquences intérieures et comportementales sont bien réelles.
Une personne qui entretient une forte consommation de sucre risque de dĂ©velopper les mĂȘmes phĂ©nomĂšnes d’accoutumance et d’agressivitĂ© que ces dĂ©linquants.
Quand vous mangez trop de sucre, vous empoisonnez littéralement votre corps.
Et si vous en ĂȘtes au stade vous agressez tout le monde, oĂč vous vous sentez toujours fatiguĂ©, irritĂ©, il est temps d’agir au plus vite !
Il est temps de reprendre le contrĂŽle, il est temps de reconnecter avec vous-mĂȘme, avec votre inconscient, et faire le travail nĂ©cessaire pour apaiser tout ça…
Les effets du sucre sur le stress
Je pense que l’on va ĂȘtre d’accord sur ce point : quand votre corps est en hyperactivitĂ©, quand votre corps est fatiguĂ©, quand vous vous sentez colĂ©rique, on peut dire que votre corps subit un stress.
Et comme on a pu le voir dans le chapitre précédent, le sucre peut avoir des effets dévastateurs sur nos comportements.
Comportements qui vont donc générer un stress pour le corps.
Un stress pour le corps qui lui-mĂȘme va gĂ©nĂ©rer un besoin de retour Ă la normale, un besoin de retour Ă un Ă©tat d’homĂ©ostasie.Â
Et suivant le niveau de tensions subies, votre cerveau va chercher les solutions les plus rapides et les plus faciles Ă mettre en Ćuvre.
Et sur quoi on se jette dans ces cas-lĂ ?
GĂąteau, chocolat, alcool, tout est susceptible d’y passer…
Je pense sincĂšrement qu’il n’y a rien de plus stressant que le fait de se sentir enfermĂ© dans des comportements compulsifs qui semblent inĂ©luctables.Â
Et quelque part, ça vient rajouter un stress à tout ce qui se passe déjà .
C’est le cycle infernal.
En parallÚle de tous ces phénomÚnes physiologiques et comportementaux, on commence à développer des troubles psychologiques.
Angoisses, anxiĂ©tĂ©, stress chronique, nervositĂ©, phobie dans certains casâŠ
Quand on en arrive lĂ , cela veut dire qu’il est grand temps de prendre les choses en main !
Comment calmer les pulsions pour le sucre ?
Toutes les techniques de relaxation sont bonnes pour calmer les pulsions pour le sucre, et par la mĂȘme occasion, apaiser le stress.
Vous pouvez incorporer la méditation dans votre quotidien pour relùcher les tensions.
La mĂ©ditation apporte du calme, et cela permet Ă votre cerveau de se rĂ©gĂ©nĂ©rer, de rĂ©cupĂ©rer de l’Ă©nergie, de faire le point, et de s’apaiser.
Grùce à la méditation, vous allez pouvoir calmer le flot insensé de pensées qui vous traversent chaque jour.
En plus, la mĂ©ditation est trĂšs favorable pour votre santĂ© cardio-vasculaire, pour votre systĂšme immunitaire, et pour tous les symptĂŽmes qui sont liĂ©s de prĂšs ou de loin au mal-ĂȘtre et Ă la dĂ©pression.
C’est simple, c’est gratuit, et vous pouvez commencer dĂšs aujourd’hui !
Vous pouvez faire des sĂ©ances d’hypnose pour installer un nouveau comportement et un nouveau rapport avec votre alimentation.
Vous pouvez pratiquer des respirations emprunter au yoga, ce que l’on appelle de respiration prĂąnique qui vont vous permettre d’Ă©quilibrer les deux hĂ©misphĂšres de votre cerveau.
Il existe énormément de techniques pour apaiser le stress.
Mais le plus dĂ©licat Ă mettre en Ćuvre : c’est la premiĂšre impulsion.
Le premier changement de comportement qui va permettre de déclencher et de rentrer dans un cercle vertueux.
Un cercle vertueux ou vous maĂźtrisez vos comportements, vous maĂźtrisez vos pensĂ©es, vous maĂźtrisez votre alimentation, et oĂč le stress chronique est un lointain souvenir…
Avec une bonne gestion du stress, et une bonne gestion de votre alimentation, vous allez favoriser les pensĂ©es positives, les comportements positifs et la vie qui va avec…
Tout grand changement commence par une toute petite premiĂšre dĂ©cision… reste Ă savoir quand vous allez la prendre ?